Refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D : Le guide professionnel de la réparation et de la durabilité.
- lv3dblog0
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Refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D représente une véritable révolution pour l’autonomie créative et la pérennisation des biens. Historiquement, la rupture d’un simple composant plastique entraînait souvent la mise au rebut d’un appareil entier, un gaspillage coûteux et antinomique avec les principes de la durabilité et de l'économie circulaire. Aujourd'hui, grâce à la démocratisation des technologies de fabrication additive, l'utilisateur passe du statut de simple consommateur à celui de maker expert, capable d'analyser, de concevoir et de produire une solution de remplacement sur mesure. Ce guide professionnel se propose d'explorer en profondeur toutes les facettes de cette démarche, de la sélection technologique initiale aux protocoles de test en charge, garantissant ainsi que la pièce reproduite est non seulement un substitut, mais souvent une amélioration de l'originale.
🔬 L'Analyse et le Diagnostic : Préalables Essentiels pour Refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D.
Avant même d'allumer l'imprimante 3D ou d'ouvrir un logiciel de CAO, la réussite du projet repose sur un diagnostic précis de la défaillance et de l'environnement de la pièce. Cette phase d'ingénierie inversée est non négociable pour refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D de manière professionnelle.
Déterminer le Mode de Défaillance (Failure Mode Analysis)
Pourquoi la pièce originale a-t-elle cassé ? La réponse à cette question oriente le choix du matériau et la conception des renforts.
Rupture par Fatigue : Si la pièce était soumise à des cycles répétés de contrainte (ex. : une charnière, un bras mobile), le matériau doit présenter une excellente endurance (endurance fatigue limit), comme le Nylon ou le PETG. La conception devra éviter les angles vifs (concentration de contraintes) et privilégier des rayons de courbure généreux.
Rupture par Choc : Si la défaillance est due à un impact soudain, la pièce a besoin d'une haute résistance à l'impact (résilience). L'ABS ou le Polycarbonate (PC) sont alors les choix privilégiés.
Déformation Thermique : Si la pièce est située près d'une source de chaleur (moteur, éclairage, électronique), il faut un matériau avec une haute température de déflexion sous charge (HDT). L'ABS ou les polymères techniques renforcés par fibres sont indispensables dans ce cas.
Usure Abrasive : Pour les pièces en frottement constant (engrenages, glissières), le Nylon, souvent chargé en graphite ou en fibres de carbone, offrira la meilleure longévité.
Le Cahier des Charges du Matériau
La pièce à refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D doit répondre à un ensemble de contraintes environnementales et mécaniques.
Contrainte Clé | Test/Propriété à Vérifier | Matériaux Recommandés |
Résistance Mécanique | Résistance à la traction/compression (Tensile/Compressive Strength) | ABS, PC, Nylon (PA), PETG |
Résistance Thermique | Température de Déflexion sous Charge (HDT) | ABS, PC, ASA (Acrylonitrile Styrène Acrylate) |
Résistance Chimique | Solubilité et Gonflement (exposition aux huiles, solvants, carburants) | PETG, ASA, Nylon |
Flexibilité/Absorption | Allongement à la rupture (Elongation at Break), Dureté Shore | TPU (Polyuréthane Thermoplastique) |
Environnement Extérieur | Résistance aux UV (Rayons Ultraviolets) | ASA (alternative à l'ABS), PC, PETG |
Une fois ce cahier des charges établi, il devient aisé de cibler le filament le plus approprié, évitant ainsi le piège du PLA utilisé par défaut pour des applications trop exigeantes.
💡 Maîtrise des Technologies pour Refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D
Le choix de la technologie est directement lié au niveau de détail requis, à la tolérance et à la complexité de la géométrie de la pièce. Il influence également les coûts et la vitesse de production.
Comparaison Détaillée des Processus de Fabrication Additive
Technologie | Précision Typique | État du Matériau | Avantages Clés pour la Réparation | Défis Principaux |
FDM (Fused Deposition Modeling) | $\pm 0.2$ mm | Thermoplastique fondu | Large choix de matériaux techniques, faible coût d'exploitation, grande surface de construction. | Visibilité des lignes de couche, faiblesse anisotropique (sensibilité à la direction Z), nécessité de supports. |
SLA/DLP (Stéréolithographie/Projection) | $\pm 0.05$ mm | Résine liquide | Détails fins, finition de surface lisse, parfait pour les petites pièces précises. | Matériaux moins résistants mécaniquement (résines standards), post-traitement long (nettoyage, durcissement UV), coût des résines. |
SLS (Selective Laser Sintering) | $\pm 0.1$ mm | Poudre de polymère | Haute résistance isotropique (égale dans toutes les directions), pas de supports nécessaires (la poudre sert de support). | Coût d'équipement très élevé, nécessite un post-traitement de dépoudrage (recyclage de la poudre), principalement Nylon. |
Quand choisir une technologie plutôt qu'une autre ?
Optez pour le FDM si vous devez refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D de taille moyenne à grande, soumise à des contraintes mécaniques importantes, et si l'aspect de surface est secondaire ou peut être amélioré par un ponçage. C'est le cheval de bataille de la réparation DIY.
Optez pour le SLA/DLP si la pièce est petite (moins de 10 cm), très détaillée, nécessite des tolérances très serrées (ex. : micromécanismes, engrenages de précision) ou une surface lisse pour l'étanchéité.
Optez pour le SLS (via service d'impression externe) si vous exigez la résistance mécanique la plus élevée possible (pièces finales fonctionnelles) et que la forme est très complexe (pièces internes).
📐 La Modélisation CAO et l'Ingénierie des Tolérances : Garantir le Succès pour Refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D
La qualité du modèle numérique est la première étape du contrôle qualité. Un modèle mal conçu entraînera inévitablement un échec d'assemblage ou une défaillance prématurée de la pièce de rechange.
Principes de Conception pour l'Impression 3D (Design for Additive Manufacturing - DfAM)
Lors de la modélisation pour refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D, il ne suffit pas de copier, il faut adapter la géométrie aux contraintes de la fabrication couche par couche.
Éviter les Surplombs Critiques : Si un angle est supérieur à $45^{\circ}$ par rapport à la verticale, des supports seront nécessaires, ce qui peut affecter la qualité de surface et le temps de post-traitement. L'idéal est de redessiner la pièce avec des congés ou des chanfreins de $45^{\circ}$.
Optimiser les Géométries Creuses : Pour des raisons de poids et de coût, les pièces ne sont jamais pleines. Le slicer gère le remplissage interne (infill). Cependant, on peut modéliser des renforts internes spécifiques (nervures) pour diriger la résistance là où elle est la plus sollicitée.
Gérer l'Anisotropie : Les pièces FDM sont faibles dans l'axe Z. Si une pièce doit être tirée dans une certaine direction, il faut modéliser sa fixation de sorte que la force soit appliquée parallèlement aux couches (dans le plan X-Y). Si ce n'est pas possible, la solution est d'augmenter le nombre de périmètres externes ou d'utiliser un matériau renforcé de fibres.
L'Importance Cruciale du Jeu (Clearance)
Pour les pièces destinées à s'assembler ou à coulisser, le concept de jeu est fondamental. Le jeu idéal pour une pièce imprimée en FDM se situe généralement entre $0.2 \text{ mm}$ et $0.4 \text{ mm}$ par surface de contact.
Type d'Ajustement | Tolérance (Jeu total) | Exemple d'Application |
Ajustement Libre (Coulissant) | $\approx 0.4 \text{ mm}$ | Mécanisme coulissant, glissière, couvercle facile à retirer. |
Ajustement Normal (Pivotant) | $\approx 0.2 \text{ mm}$ | Axe de rotation, charnière, engrenages nécessitant un jeu fonctionnel. |
Ajustement Serré (Par Pression) | $\approx 0 \text{ mm}$ à $-0.1 \text{ mm}$ | Fixation permanente, insertion d'écrous (chauffés ou par force). |
Pour garantir la précision nécessaire pour refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D dans ces tolérances, il est impératif d'utiliser un pied à coulisse de précision (numérique, au centième de millimètre) pour la vérification du prototype.
🧪 Guide Approfondi des Matériaux pour Refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D
Le filament est le cœur de la pièce. Son choix détermine la performance, la durabilité et même la sécurité de l'objet réparé. Au-delà des trois grands classiques (PLA, ABS, PETG), l'expertise réside dans l'utilisation des matériaux spécialisés.
Matériau | HDT (Temp. Déf. Sous Charge) | Résistance aux UV | Meilleure Application |
PLA | $\approx 55^{\circ}\text{C}$ | Faible | Prototypage rapide, pièces cosmétiques, gabarits. |
PETG | $\approx 70^{\circ}\text{C}$ | Bonne | Pièces polyvalentes, supports alimentaires ou contenant de l'eau. |
ABS | $\approx 90^{\circ}\text{C}$ | Faible | Boîtiers, pièces automobiles intérieures, nécessitant un lissage chimique. |
ASA | $\approx 96^{\circ}\text{C}$ | Excellente | Pièces extérieures, coques, remplacements de pièces blanches d'électroménager. |
Nylon (PA) | $\approx 100^{\circ}\text{C}$ | Bonne | Engrenages, pièces d'usure, pièces nécessitant une haute ténacité. |
PC (Polycarbonate) | $\approx 135^{\circ}\text{C}$ | Bonne | Pièces très sollicitées, forte résistance à l'impact et à la chaleur. |
Les Matériaux Composites (Fibres)
Pour maximiser la performance et la rigidité en vue de refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D soumise à de fortes contraintes, l'utilisation de composites est souvent nécessaire.
PLA / PETG / Nylon chargé en fibres de Carbone (CF) : L'ajout de courtes fibres de carbone augmente significativement la rigidité, la résistance à la traction et la résistance à la chaleur. Attention, ces filaments sont très abrasifs et nécessitent l'utilisation de buses en acier trempé pour éviter l'usure prématurée.
Nylon chargé en fibres de Verre (GF) : Moins rigide que le carbone, mais souvent plus résistant à l'impact et plus facile à imprimer. Idéal pour les pièces structurelles nécessitant un équilibre entre force et résilience.
⚙️ Paramétrage Expert dans le Slicer pour Refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D
Le slicer est le chef d'orchestre de l'impression. Des réglages inappropriés peuvent annuler l'effort de conception et le choix du matériau.
L'Optimisation des Propriétés Mécaniques
Taux de Remplissage (Infill) : Le taux n'est pas tout. Le motif de remplissage est tout aussi important.
Rectiligne ou Lignes : Rapide, mais faible résistance sur les côtés.
Triangulaire ou Nid d'Abeille : Excellent compromis entre vitesse et résistance, bonne pour les charges multidirectionnelles.
Cubique ou Gyroïde : Très résistant, isotropique, mais plus lent à imprimer. Le motif gyroïde est souvent le meilleur choix lorsque l'on veut refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D soumise à une contrainte complexe.
L'Épaisseur des Parois (Shell Thickness) : Les couches externes (périmètres) portent la majorité de la charge. Un minimum de 4 à 6 périmètres (soit $1.6 \text{ mm}$ à $2.4 \text{ mm}$ d'épaisseur de paroi pour une buse de $0.4 \text{ mm}$) est souvent recommandé pour les pièces fonctionnelles critiques.
Adhérence Inter-Couches : Pour augmenter la fusion entre les couches, il faut :
Augmenter légèrement la température d'impression (dans la limite des spécifications du filament).
Réduire la vitesse d'impression pour permettre à la chaleur de se diffuser plus longtemps.
Assurer une température ambiante stable (utilisation d'une enceinte pour l'ABS/ASA).
Gestion de la Rétractation et du Refroidissement
Rétractation : Un bon réglage de la rétractation est vital pour éviter le stringing (fils) qui peut compromettre la précision des petits détails. Le réglage doit être adapté au type d'extrudeur (direct ou Bowden) et au filament.
Ventilation : Pour le PLA, une ventilation maximale permet de rigidifier rapidement le plastique. Pour l'ABS et le Nylon, la ventilation doit être réduite ou désactivée, surtout pour les premières couches, afin d'éviter le refroidissement brutal et le phénomène de warping (décollement des coins).
📈 La Validation et le Contrôle Qualité pour Refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D
Une pièce imprimée n'est validée qu'après avoir prouvé sa fonctionnalité et sa durabilité. Le contrôle qualité est la dernière étape pour refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D de manière irréprochable.
Protocole de Vérification Post-Impression
Vérification Dimensionnelle : Utilisation du pied à coulisse pour vérifier les dimensions critiques (diamètres d'axes, espacements des trous, épaisseur totale). Si un écart de plus de $0.1 \text{ mm}$ est constaté sur un point critique, une réimpression avec ajustement du Flow Rate ou des dimensions du modèle est nécessaire.
Test d'Assemblage : La pièce doit s'assembler sans forcer excessivement. Si un ajustement serré est voulu, il ne doit pas nécessiter un outil au-delà de la main.
Contrôle de l'Intégrité : Inspection visuelle pour détecter les fissures, délaminations (warping), ou mauvaise adhérence des couches. Une pièce qui montre des signes d'échec d'adhérence doit être rejetée.
Outils d'Amélioration et de Finition
Lissage Chimique (pour l'ABS et l'ASA) : L'exposition aux vapeurs d'Acétone (pour l'ABS) permet de faire fondre très légèrement la surface, éliminant les lignes de couches et scellant les micro-porosités, offrant ainsi un rendu quasi moulé et une meilleure étanchéité.
Insertions de Quincaillerie : Pour des fixations durables, il est préférable de ne pas visser directement dans le plastique imprimé. On utilise :
Inserts filetés : Chauffés et insérés dans un trou modélisé à cet effet, ils offrent un filetage métallique permanent et résistant.
Écrous/Rondelles : Intégrés au modèle par conception (évidement hexagonal).
Le succès de l'entreprise qui consiste à refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D ne se mesure pas à l'impression elle-même, mais à la durée de vie de la pièce de rechange.
❓ FAQ : Refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D
1. Comment puis-je obtenir les dimensions précises pour refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D si la pièce originale est très abîmée ou incomplète ?
Lorsque la pièce est très abîmée, l'approche nécessite une investigation du composant qui recevait la pièce cassée. Il faut mesurer les dimensions de l'emplacement (logement, axe, cavité) et concevoir la nouvelle pièce avec le jeu approprié (typiquement $0.2 \text{ mm}$ pour un ajustement normal) pour cet emplacement. Si la pièce est un standard industriel (engrenage, support), des bibliothèques de pièces CAO en ligne peuvent fournir des dimensions de référence. L'utilisation d'un scanner 3D peut également aider à reconstruire numériquement les parties manquantes, mais c'est l'analyse de l'assemblage qui est primordiale pour refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D de manière fonctionnelle.
2. Est-ce que la force de la pièce imprimée est comparable à celle d'une pièce moulée par injection standard ?
En général, une pièce imprimée en FDM est anisotropique, c'est-à-dire que sa résistance est plus faible dans l'axe perpendiculaire aux couches (axe Z) qu'une pièce moulée par injection (qui est isotropique). Cependant, en optimisant la conception (orientation, rayons), en augmentant le nombre de périmètres, en utilisant un motif de remplissage solide (gyroïde), et en choisissant des matériaux haute performance comme le Nylon CF, il est possible d'obtenir une résistance et une rigidité qui sont souvent suffisantes, voire supérieures, aux exigences de la pièce initiale. Pour refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D qui est critique, le SLS (frittage laser) est la technologie qui se rapproche le plus des propriétés d'une pièce moulée.
3. J'ai besoin de refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D qui est exposée en extérieur, quel matériau est le plus résistant aux intempéries et aux UV ?
Le matériau le plus adapté pour une exposition prolongée aux intempéries et aux UV est l'ASA (Acrylonitrile Styrène Acrylate). L'ASA a des propriétés mécaniques et thermiques très similaires à l'ABS, mais il offre une résistance supérieure aux UV, ne jaunissant pas et ne se dégradant pas sous l'effet du soleil. C'est le choix privilégié pour les boîtiers électriques extérieurs, les pièces automobiles exposées ou les carters de capteurs. Il est impératif d'utiliser une enceinte fermée pour imprimer l'ASA, comme pour l'ABS. Il est essentiel de choisir ce matériau pour refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D destinée à une application extérieure.
4. Quel type d'entretien est nécessaire pour une imprimante 3D afin de maintenir une précision suffisante pour refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D avec des tolérances serrées ?
Un entretien régulier est essentiel pour maintenir la précision. Cela inclut : la lubrification des axes Z, X et Y pour assurer un mouvement fluide ; le serrage des courroies pour éliminer le jeu (slack) et le ghosting ; la vérification de l'usure de la buse, surtout avec les filaments abrasifs (carbone/verre) ; et surtout, la re-calibration du plateau (bed leveling) et des étapes par millimètre de l'extrudeur (E-Steps). Une imprimante bien entretenue est la garantie de pouvoir refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D de manière répétable et fiable.
5. Je dois refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D qui est un engrenage. Comment garantir sa durabilité et sa fluidité de fonctionnement ?
Pour un engrenage, la précision et le matériau sont critiques. Utilisez de préférence le Nylon (PA12) en raison de son faible coefficient de friction et de sa grande résistance à l'usure par abrasion. La conception doit inclure le jeu nécessaire entre les dents (jeu fonctionnel). L'impression doit être orientée de manière à ce que les couches ne soient pas perpendiculaires à la direction de la force, maximisant ainsi la résistance des dents. De plus, une lubrification à base de graisse au silicone ou de PTFE après impression est fortement recommandée pour assurer un fonctionnement fluide et prolonger la durée de vie de l'engrenage lorsque l'on décide de refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D.
Conclusion : L'Impression 3D, un Pilier de l'Ingénierie Personnelle
Ce guide détaillé a démontré que refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D est une entreprise qui s'apparente davantage à un processus d'ingénierie qu'à une simple impression. Le succès n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat d'une méthodologie rigoureuse, allant de l'analyse du mode de défaillance à la validation finale. L'utilisateur moderne, armé d'une connaissance approfondie des technologies (FDM, SLA, SLS), des matériaux (ASA, PC, Nylon), des principes de conception pour la fabrication additive (DfAM) et des subtilités du slicer, détient un pouvoir de réparation et d'innovation sans précédent.
L'investissement dans l'impression 3D se justifie par l'autonomie qu'il procure. Il permet de sortir d'une logique de remplacement systématique pour entrer dans une ère de réparation intelligente et ciblée. En choisissant méticuleusement les matériaux en fonction des contraintes thermiques, chimiques et mécaniques, et en maîtrisant les tolérances critiques, il devient possible de refaire une pièce en plastique avec une imprimante 3D qui non seulement remplace l'originale, mais qui l'améliore souvent en corrigeant ses faiblesses structurelles initiales. Cette capacité à prolonger la durée de vie de nos biens, à concevoir et à personnaliser sans limites, fait de l'impression 3D un outil essentiel du bricoleur averti et du professionnel de demain.
Épilogue Étendu : L’Impression 3D comme Renaissance de l’Objet, du Savoir-Faire et de l’Autonomie Moderne.
À l’aube d’une nouvelle ère technologique, l’impression 3D s’impose comme l’un des outils les plus puissants jamais mis entre les mains du grand public. Longtemps cantonnée aux laboratoires d’ingénierie et aux ateliers industriels, elle s’est progressivement invitée dans les foyers, les garages des bricoleurs, les ateliers des artisans, les écoles, les fablabs et même chez les créatifs indépendants.Ce phénomène n’est pas anodin : il traduit une transformation profonde de notre rapport aux objets, à la consommation, à la réparation et à la créativité.
Dans ce contexte révolutionnaire, une vérité s’impose avec force : Refaire une Pièce en Plastique avec une Imprimante 3D : Guide Complet pour Réparer et Améliorer vos Objets.Derrière cette phrase se cache non seulement une capacité technique nouvelle, mais aussi une philosophie, presque un manifeste moderne, qui redonne du pouvoir à chacun.
Une Technologie qui Donne du Pouvoir : Réparer, Créer, Rendre Possible.
Réparer un objet était autrefois une affaire complexe, nécessitant une pièce d’origine, un service après-vente, un stock industriel ou, dans le pire des cas, l’achat d’un appareil neuf.L’obsolescence programmée et le manque de pièces détachées faisaient partie du quotidien.
Aujourd’hui, grâce à l’impression 3D, cette dépendance disparaît.
Vous pouvez :
reproduire une charnière,
restaurer une pièce de mécanisme,
concevoir un adaptateur introuvable,
changer une roulette, un bouton, un support, une patte cassée,
créer une pièce renforcée pour un appareil trop fragile,
améliorer un système existant par une amélioration de design,
corriger une erreur de conception présente depuis l’achat.
L’utilisateur devient alors acteur, pas simple consommateur.Il ne subit plus l’impossibilité de réparer : il choisit de prolonger la vie de ses objets.
La Démocratisation de l’Ingénierie Personnelle.
Avant, concevoir une pièce nécessitait des compétences de modélisation, de matériaux, de tolérances mécaniques. Aujourd’hui, les logiciels sont accessibles, les bibliothèques de fichiers s’enrichissent chaque jour, et l’apprentissage est plus simple que jamais.
Une simple photo, un scanner 3D, ou même quelques mesures au pied à coulisse suffisent souvent pour reproduire une pièce disparue.
Cette accessibilité transforme tout utilisateur en créateur potentiel.
L’impression 3D devient une école de design, une formation en mécanique, une initiation aux matériaux, une ouverture vers l’innovation personnelle.
Une Réponse Évidente à l’Urgence Écologique.
Réutiliser, réparer, prolonger : ces trois actions sont désormais facilitées par la fabrication additive.Plutôt que de jeter un appareil entier pour une minuscule pièce cassée, on imprime uniquement ce qui est nécessaire.
Le bénéfice écologique est immense :
réduction du volume de déchets plastiques,
limitation de la production industrielle inutile,
moins de transport pour acheminer des pièces détachées,
choix de matériaux recyclés ou biosourcés (PLA recyclé, PETG recyclé, composites éco-responsables).
Chaque impression n’est pas seulement un acte technique, mais aussi un geste responsable.
Des Machines Plus Intelligentes, Plus Rapides, Plus Accessibles.
Les imprimantes 3D de nouvelle génération — nivellement automatique, supervision par caméra AI, détection de fin de filament, calibrations dynamiques, vitesses jusqu’à 600 mm/s — rendent l'expérience utilisateur fluide, rapide et intuitive.
Ce qui prenait 10 heures hier peut prendre 30 minutes aujourd’hui.
Ce qui nécessitait un ingénieur autrefois est désormais accessible à un débutant guidé par une interface simple.
Les technologies autrefois premium deviennent standards.
L’impression 3D n’est plus un outil d’experts :c’est un outil familial, un outil professionnel, un outil éducatif, un outil domestique.
Un Monde Où Tout Devient Modifiable, Personnalisable et Améliorable.
L’impression 3D ne se limite pas à reproduire : elle permet d’améliorer.
L’utilisateur peut :
ajuster une forme,
modifier une dimension,
renforcer une zone fragile,
adapter un objet à son usage,
créer des accessoires uniques,
transformer un objet standard en pièce sur mesure.
L’objet n’est plus figé ; il devient évolutif.Cette logique bouleverse notre manière de consommer et de penser la propriété matérielle.
Conclusion : Une Révolution Silencieuse Qui Transforme Nos Vies.
L’impression 3D n’est pas un simple gadget.Elle est l’outil qui redéfinit l’autonomie des foyers, l'intelligence des ateliers, la créativité des familles, et la durabilité de notre rapport aux objets.
Elle introduit un principe simple mais révolutionnaire :
Nous ne sommes plus obligés de subir la casse, la pénurie de pièces, la fin d’un produit.Nous pouvons agir.
Et c’est précisément là que prend toute sa force l’idée :Refaire une Pièce en Plastique avec une Imprimante 3D : Guide Complet pour Réparer et Améliorer vos Objets.
Ce n’est pas seulement une phrase.C’est un programme.C’est une vision.C’est un futur accessible à chacun.
Rachid boumaise



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